Raconte ta course.

[Sam]

Allez je commence !

Départ de m… (comme d’habitude, faut que je bosse ça), je ne reviens au contact de Sylvain et Souryan en 29" standard qu’au niveau du parking, je passe devant dans la descente. Yann est à 30 m devant… Les deux ont roulé ensemble à 50-60 m derrière moi, puis m’ont collé à partir de l’accrobranche. Nous avons croisé Gingo qui a versé sa larme en disant : « Ho ça c’est beau ». Les deux p’tits cons m’ont doublé dans la côte avant le ravito. J’ai repris Souryan au niveau du parking mais pas Sylvain, très impressionnant. J’ai dit au revoir à Souryan dans la côte de l’abbaye et je ne les ai jamais revu. Au final Yann n’est pas très loin devant… mais j’étais pas mal cuit à la fin.

J’avais mis des 150, contre 137 aux deux dernières éditions. Ça m’a permis de ne pas coincer à la fin, d’être carrément plus confortable, de ne pas désenclencher dans les bosses et de bien mouliner mais un peu moins rapide sur la ligne droite faux plat descendant ; j’ai aussi l’impression d’être moins crevé cette année. Finalement je mets 27 secondes de plus que l’an dernier, peut-être parce que j’étais un peu moins entraîné et aussi parce que j’ai fini cette fois la course tout seul. J’étais pas super bien dans le 1er tour.

J’avais trois objectifs.
Que l’événement se passe bien : atteint.
Faire une bonne course, sans tomber pour reprendre de la confiance et en me faisant plaisir : atteint.
Arriver à admettre que les jeunes de 25-30 ans roulent plus vite que moi et que c’est normal : hum hum…

[toutestbon]

A mon tour !

Pas trop de problème sur le départ, je reviens vite au contact de Martin. S’en suit une course à bonne allure : pendant les 3 premiers quarts de la course Martin et moi avons roulé ensemble en nous relayant de manière à peu près équitable.
Cette partie s’est achevée avec 2 gros relais, le premier de Martin de P2 jusqu’au pied de la bosse de Saint-Sulpice (on était entre 32 et 35km/h sur cette portion), le second de moi-même, de la bosse de Saint-Sulpice jusqu’au début de la montée au dessus de la 4 voies (32ème kilomètre). Ensuite, Martin a fait la montée devant et de retour sur le plat, je trouvais qu’il avait bien ralenti… si je restais derrière je sentais qu’il allait m’endormir.
Je savais qu’on était dans les 10 derniers kilomètres, j’ai décidé de repasser en tête pour imprimer mon rythme sur les derniers kilomètres, il ne repassera plus devant.
Sept km plus loin, dans le dernier virage à 90° en forêt (39ème km), il était encore juste derrière moi avant d’aborder l’avant-dernière ligne droite. Je continuais à rouler sans relâche et au moment de rattraper Benoit qui était dans son 1er tour (avant le ravito), ce dernier pose le pied à terre, nous voit arriver et m’informe que Martin est distancé à 30m.
Confiant, je continue mon effort à fond jusqu’à l’arrivée. Jusqu’au dernier moment, je m’attendais à ce que Martin surgisse de nulle part. Surprise à l’arrivée, je ne le voyais même pas dans la ligne droite. Il a vraisemblablement explosé au 39ème kilomètre, perdant 1 minutes et 11 secondes en seulement 3km.

A noter, que juste avant le dernier virage, il y avait un cycliste du dimanche qui ne voulait pas se pousser et qui nous grognait dessus, à Philippe III et à moi, il ne m’a pas ralenti, heureusement. (“c’est n’importe quoi !”, “il fallait fermer la route !”, etc.)

Sinon, au 2ème tour, je voulais être devant Martin le plus possible en arrivant sur les virages car j’avais un peu de mal sur les virages à gauche (je ne travaille que les virages à droite à Beaulieu), quand il était devant, il me distançait en sortie de virage alors que quand j’étais devant je l’obligeais à ralentir comme moi.

Mon objectif principal :
-améliorer le temps de Martin il y a 2 ans (qui était d’environ 1h28m)

Mes objectifs secondaires :
-gagner la course (ça ne dépendait pas que de moi)
-améliorer mon temps au marathon (qui était de 1h25m14s à l’ECU 2017)
-finir le marathon à plus de 30km/h de moyenne (1h23m58s pour le marathon, soit 30,14km/h de moyenne)

Et puis il faut dire que Martin a tout misé sur l’intox (et rien sur l’entrainement ! ) me demandant la veille ce que ça faisait de gagner demain, allant même jusqu’à dire aux RTB qu’il visait 1h35m ! C’est confirmé, il est bien originaire du sud de la France !

[popo]

1er semi, au final c’est long…
Je remercie vraiment Mickaël mon compagnon de route il a vraiment été génial en me donnant des petits encouragements régulièrement et en me permettant de me remettre sur mon mono. Je le savais derrière moi et c’est très agréable de ne pas se savoir seule.

Belle balade malgré tout. Quelques difficultés à trouver mon rythme au début puis bien au milieu (même si j’ai poser les pieds et marcher un peu) et fatigue ++ au passage du 1er ravitaillement.

Très heureuse d’avoir fini. Un temps plus que correct 2h30 j’avais prévu les 3h. Et en plus une médaille…
Très heureuse je verrai pour essayer le 29

[chouch]

De mon côté, je partais avec pour objectifs affichés de :
1/ ne pas me faire aussi mal que l’année dernière
2/ ne pas avoir de soucis liés au matériel (passage en 89 mm pour l’occasion)
3/ finir devant Adri
même si au fond de moi, faire plus de deux heures, c’était rater la course…

Je testais une configuration inédite : manivelles plus courtes (89 mm, sans avoir essayé + qu’aller boire une bière à mono la veille…) et selle fine (j’ai toujours eu des douleurs avec les Fusion Freeride).
Et un réglage à l’arrache, bien sûr

Je fais comme Sam un départ pourri. Je me dis que, comme l’année dernière, je pourrai peut-être rattraper Arthur des RTB pour rouler à son rythme, mais c’est raté… il est définitivement trop fort.
Je prends la roue de Noé, le double, il me redouble… en fait on voit nos points faibles/forts : je suis devant sur le plat et en montée, il me met une patée en virages et descentes.
Ca confirme une de mes craintes : je ne suis pas du tout assez entrainé pour rouler vite avec de petites manivelles.
Et en plus ma poche a eau ne délivre plus une goutte de flotte. GRRRRRR. Dire que l’année dernière j’ai fait deux grosses chutes à cause de crampes… c’est mal barré.
20 km plus loin, je perds le contrôle d’une pédale au même endroit que l’année précédente, à la sortie du dernier virage.
Quelque part, ça tombe bien : je ne sentais plus mes pieds depuis 10 km, à part sous forme d’une douleur de moins en moins supportable au contact de la pédale (c’est con à mono, hein !), et à chaque pied en plus. Je prends donc 2 minutes pour délacer mes chaussures.
Tout va mieux, je repars plus vite. L’écart avec Noé commence à se réduire … (enfin, on passe peut-être de deux minutes à une minute, hein), mais avec la fatigue notre écart technique se voit de plus en plus. Je vais lentement dans les descentes, je freine aux abords des virages… et il reprend donc ce que j’avais réussi à grappiller en bourrinant en ligne droite.
Je double Al, croise Adri qui me semble trop proche pour relacher la pression. La fin approche.

Je finis bien moins à bout que l’an dernier, mais un peu frustré de mon manque d’aisance sur le mono. Le temps traduira mon impression : 2h01m35s
Raté pour mon objectif officieux.
Mais les trois autres sont réussis, c’est déjà pas mal.

Reste à choisir : s’entrainer avec les petites manivelles pour faire mieux l’an prochain et me rapprocher d’Arthur… ou jouer au signaleur (au gagner le semi, ça peut être rigolo aussi héhé).

[Gruuz]

Moi, je ne suis pas fier de moi.
J’avais depuis deux jours vidé les cartes mémoires et rempli les batteries de mes 2 caméscopes.
j’ai enfin trouvé un motard le vendredi vers 16h00 .
L’an dernier la mauvaise manipulation des mes disques durs ne m’avaient pas laissé beaucoup des belles images à moto. Je voulais laver cette frustration.

5 mn avant le départ je prépare le cadrage de celui-ci et m’aperçois que mon Sony n’a pas de carte mémoire. Nous retournons illico à ma voiture où je doutais d’en trouver une.
Donc je libère le motard et retourne à Rennes chercher une carte parmi les trois qui m’attendaient à domicile.
Une heure de course s’est déroulée déjà quand je suis de retour.
Je filme donc avec mon système configuré pour les interviews tous ceux qui passent. Le bout de perche qui dépasse en arrière de mon monopode me gène pour terminer les panoramiques. L’autofocus a des hésitations à cause d’un ancien test, non désactivé.

Pendant ce temps Roger a disposé ma JVC près du rond-point de la mine. Roger n’ouvre pas de suite le bouchon intégré. Sauf les premiers (Martin et Simon) que l’on entend quand même, on voit passer tous les concurrents, d’abord de dos et ensuite de face. c’est assez fascinant, surtout qu’on entend chaque fois le signaleur indiquer de serrer à gauche avec son accent anglais. Certains concurrents demandent “comment… ah oui!”

Lors de l’interview d’une concurrente, j’avais conscience qu’elle n’était pas nette mais à l’arrière plan net passe un mammifère sauvage!
J’ai toute la remise des prix et le buffet.
Je ne sais pas encore comment monter tout cela, en partant de la remise des prix je peux illustrer les noms cités par leur images mais où placer tous les autres? avant ? après ? au fur et à mesure? hiérarchiquement?

En questionnant j’ai découvert un couple de Rouen et un Garçon de Ivetot: Arthur. Ils ne se connaissaient pas alors que les Rouenais avaient participé à un dimanche monocycle à Ivetot. Ils ont constitué un groupe privé facebook où ils intégreront Arthur. et je gage qu’ils reviendront plus nombreux en 2019. Arthur est ravi.
L’alsacien en semi standard n’a qu’un an de mono!

[Scorpio]

Objectif : Faire entre 2h et 2h10, mais je n’y croyais pas trop au vu de ma grande forme et de mon manque d’entrainement ^^.

Départ habituel pour moi, je dirai. Gingo m’a rattrapé, et Tiphaine était juste derrière nous.
Peu après le tour de rond-point, on a raccroché avec Antoine, Laurent, Arthur Issoir, Clarisse. On a roulé en peloton, jusqu’à un peu avant la côte du pont de l’autoroute. Puis je me suis échappé, Tiphaine pas loin derrière moi à tenu bon.

J’ai rattrapé Peio au niveau du ravito au retour, il semblait à bout. J’ai essayé de le motivé. Juste avant de boucler mon premier tour, Antoine me passe devant pour finir son semi.

Avant St Sulpice, je suis descendu de mon mono pour faire 2-3 pas et remonter sur mon mono. Tiphaine m’a rattraper à ce moment là, puis je l’ai laissé derrière dans la côte après St Sulpice.

Dans les 10 derniers kms, j’ai commencé à sentir une petite douleur à la cheville droite, qui s’est ensuite aggravée après être arrivé.

Résultat : 2h06 soit 1 minute de moins que l’année dernière. Grande surprise !
Mais je sais que je ne suis toujours pas prêt de battre mon record personnel, à St Sébastien : 1h59.

Sinon comme chaque année, je me dis qu’il faudrait que j’essaye en manivelles 100mm.