Ma “première vrai sortie en 29’ Schlumpf” sensation :
Je me rend compte de la concentration que ca demande quand on ne maitrise pas encore bien le sujet, c’est épuisant mentalement cette obligation perpétuelle de concentration surtout sur des terrains cahoteux (comme c’était le cas sur cette sortie mixte route et chemin roulant). Et malgré tout je me suis pris au moins 10 gamelles en passant par dessus le guidon ! surtout à la fin avec la fatigue !
Après c’est grisant quand tu commences à appuyer fort sur les pédales sur longue distance, tu ressens le potentiel de vitesse de l’engin.
Moralité, pour vraiment se faire plaisir il faut quand même atteindre une bonne maitrise de l’engin ! work in progress !
Objectif pour moi arriver à être suffisamment à l’aise pour prendre le départ du marathon en illimité à la CFM ya du boulot ! on à 2 schlumpf au club il va falloir les utiliser quand même !
Je me souviens de mes débuts, un vrai rodéo, c’était fatiguant de tenir dessus, pareil plus ça allait plus je passais par dessus… maintenant j’ai l’impression d’être sur mon cheval au galop !
Petit aller-retour à saint-malo dans le week end, c’est fou ce que les conditions climatiques jouent.
A l’aller (vendredi), vent de face à 16km/h => 3H20 dont 4 min de pause.
Au retour (dimanche), vent de dos à 16km/h => 3H00 dont 4 min de pause et j’en redemande ! (alors qu’en plus il y a 50m de dénivelé positif en prime).
Le vent de dos donne des ailes !
Juste un bémol en sortant de st malo, une femme qui me grille la priorité dans un rond point et qui s’arrête devant moi, dommage que mon mono ne lui ai pas laissé de trace sur la carroserie… la question à un million qu’elle me sort : “vous avez vu à quelle vitesse vous êtes arrivé ???”
A moi de faire un petit bilan sur mes premières sensations sur schlumf. Je suis donc parti rouler avec le KH 26s du club. J’avais déjà pu essayer les monocycles à vitesse plusieurs fois, mais pas plus de 10 min, juste le temps de pouvoir enclencher pour me casser la g* dans la foulé. Mais cette fois c’est différent, je vais avoir le temps de pousser plus loin les essais avec le mono du club. D’autre part je suis sur un 26’’ ce qui limite quand même l’appréhension, avec moins de hauteur la chute fait moins peur.
Les manivelles double-insers du mono m’offrent le choix entre 150 et 127. J’opte sans hésitation pour les 127 car j’ai des petits pieds, je chausse du 39.
C’est parti! Je me lance sur la balade des bonnets rouges avec l’idée de rouler enclencher le plus possible. Mais il y a pas mal de promeneurs, et je passe part dessus le mono à mes deux premières tentatives. Je le sens pas trop, il y a trop de monde et je ne suis pas serein avec l’engin. Je décide donc de faire machine arrière, direction le vélodrome et sa piste d’athlétisme. Je change radicalement mon idée de départ, je me dis que dans un premier temps il est préférable de bien maîtriser l’enclenchement et le désenclenchement avant d’entreprendre de plus longue ballade (celle là je te la laisse Sam, je sens bien que ça te fait trop plaisir).
Je roule donc sur piste, les sensation sont super agréables, avec quelques réussites puisque j’arrive à mettre la vitesse plusieurs fois d’affilées sans chuter. J’ai beaucoup plus de mal à désenclencher mais il y a quelques victoires quand même. La sensation de vitesse et vraiment agréable, une fois la bête lancé sur la piste c’est un régale! Mais je suis loin d’être à l’aise même une fois lancé, je me rends bien compte du fait qu’il faille accepter la vitesse et bien se positionner vers l’avant, mais parfois une sorte d’appréhension me pousse à me redresser et là soit c’est la chute, soit il faut pousser fort sur les jambes pour relancer. Pas simple. C’est assez troublant cette sensation à la décélération, quand on veut retenir le monocycle il y a une différence énorme avec un mono classique, l’équilibre n’est plus du tout le même.
Au final je pense que pour ma prochaine sortie je reviendrais sur la piste du vélodrome. Cette environnement me semble tout-à-fait adapté pour des débuts en schlumf. Ma principale difficulté est le désenclenchement de la vitesse, je vais travailler là-dessus avant de me lancer dans de plus longues balades. En ce qui concerne les déplacements urbains, ça fait rêver mais j’en suis encore loin.
Un truc qui m’a un peu bloqué, c’est les douleurs en chutant en avant : mes talons tapaient fort à l’atterrissage, ça m’avait fait abandonner une sortie sur le parcours de Beaulieu. Après, j’ai régulièrement des douleurs au talon (genre si je piétine quelques heures), du coup je suis peut être un cas particulier … ?
Bref : évitez les chaussures trop plates et privilégiez les baskets plus classiques, rembourrées au niveau du talon.
Je crois qu’au début il faut éviter de tomber quand on enclenche (c’est épuisant) et pour cela je conseille d’enclencher une fois pour toute et de rouler longtemps enclenché à bonne vitesse pour apprivoiser les sensations ; lors des enclenchements suivants on est moins perdu quand on se retrouve en x 1,5 et ça évite des chutes. Il faut une fréquence minimum pour se sentir à l’aise en Schlumpf, sinon on a l’impression de pédaler par grands à-coups et c’est désagréable.
La piste est bien (bon amorti) pour apprendre à enclencher-désenclencher.
La promenade des bonnets rouges est en fait toute bosselée. En plus il y a plein de monde et une balustrade qui fait flipper en cas de chute.
Donc je conseille la route mais pas tant qu’il y a encore un risque de chute (sinon danger), l’idéal est donc les voies vertes si possible bitumée (forêt de Rennes, circuit du record de l’heure, métro Poterie-Vern, canal Ille et Rance).
Aujourd’hui le temps est idéal, même si il y a un peu de vent, je me lance sur le 26s direction les étangs d’Apigné.
Je décide de rester en manivelle 125, j’ai vraiment beaucoup trop de mal avec les 150 pour passer la vitesse, le choix est donc vite fait. Mon idée est de suivre votre conseil, c’est-à-dire rouler longtemps avec la vitesse enclencher. C’est donc ce que je fais, avec quelques désenclenchements sur les passages délicats, ou à cause du vent de face qui me faisait perdre trop de puissance sur le chemin du retour.
Premier constat, je ne pose le pied à terre qu’une seul fois, en anticipant trop un désenclenchement pour franchir une barrière. J’arrive à maintenir la vitesse enclenché sur la grande majorité de mon parcours.
Après quand j’analyse mon comportement sur le mono, je pense que sur la première partie de mon parcours j’ai bien réussi à emmener la bête, un bon rythme de moulinage avec une sensation de vitesse plutôt maitrisée. En revanche quand le parcours devient plus sinueux ou venteux, il m’était beaucoup plus difficile de garder cette vitesse. Je manquais de puissance, et donc de contrôle.
La solution à ce problème est assez simple je pense, il faut pratiquer! Ça tombe bien il fait beau et j’ai vraiment la motivation de dompter l’engin. La sensation de vitesse est jouissive!
Petit tour dans l’après-midi, séance de rattrapage car je me suis levé trop tard pour pouvoir me joindre au groupe parti reconnaître le parcours du marathon .
Direction le canal saint-martin, pour faire 20 km avec le 26S en manivelles 150. La maîtrise est vraiment plus grande avec les 150, les passages techniques passent mieux et plus rapidement. Après j’ai vraiment du mal à enclencher et désenclencher.
1er entraînement avec mon 36"Schlumpf 150 fraîchement remonté ; pfff c’est physique. Au deuxième tour j’ai dû désenclencher dans les faux-plats montants alors qu’en 29"S125 ça passe facile. Et même descendre car j’ai raté des changements de vitesse ; en 150 il faut que je mette la pointe du pied sur la pédale pour pouvoir toucher le bouton (je fais que du 42). Il faut que je me réhabitue…
Moi je fais du 39, et je doit aussi replacer mes pieds sur les pédales pour pouvoir atteindre le bouton. Pas facile.
Il me semble que je serai plus à l’aise avec des manivelles 137. C’est possible avec les 29S du club? Je suis tenté.
En tout cas ça fait plaisir de rouler, les sensation sont bonnes.
manivelles 137. C’est possible avec les 29S du club?
Le 29S a des 125/150.
On peut toujours changer pour des 137 mais d’abord le club n’en a pas (ok ça se trouve) et puis c’est délicat : il faut enlever le bouton de changement de vitesse (clef allen minuscule, risque de foirer la partie femelle), puis enlever la vis (fixée au frein filet bleu) qui tient la manivelle, extraire la manivelle puis remonter la nouvelle manivelle… et après il faudra rechanger quand d’autres voudront rouler en 125 !
toutestbon dira que pff vraiment c’est facile à changer mais moi je ne suis pas super chaud (pour moi l’axe Schlumpf moins on y touche mieux ça vaut).
Entraîne-toi à passer la vitesse avec tes petits pieds en 29S/125 ; fais-toi des sessions passages de vitesse !
Je l’emprunterais bien moi-aussi pour :
voir si le Q-factor des manivelles est gênant pour passer la vitesse ;
essayer le pneu rond ;
essayer le frein à disque ;
comparer des temps sur des parcours entre 36"S/150 et 29"S/125.
En fait pour le passage de vitesse, une bonne paire de chaussure un peu rigide ça aide.
Au départ, j’avais du mal à passer la vitesse avec des manivelles en 150mm, avec la sensation de devoir replacer mes pieds comme vous le décrivez. Puis à force, avec l’entrainement (et sans changer de chaussures), on apprend à taper bien comme il faut sur le bouton.
De plus, des chaussures comme les five ten impact vxi ont une semelle est épaisse et très rigide (pointure 41 1/2 pour moi). En 150mm, je ne ressens pas la moindre gène, pas le moindre besoin de replacer les pieds par rapport à des manivelles plus courtes. C’est la paire de chaussure qui me convient le mieux depuis le début ! Légères et rigides ! (et je suis sur qu’avec des manivelles plus longues je ne serais pas plus gêné).
S’il faut changer des manivelles et que vous avez peur je veux bien le faire, (ceci dit je pense qu’il ne faut pas changer de manivelles pour une question de pointure, il vaut mieux avoir un peu de mal avec le passage de vitesse et être bien à l’aise avec le fait de rouler enclenché).
J’aurais bien fait du monocycle aujourd’hui mais je me suis couché trop tard hier…
Tu veux essayer quel frein à disque ? il ne me semble pas qu’il y en ai sur les schlumpf du club…
Je ne voulais pas polluer le sujet sur le challenge “étang d’apigné” avec mes séances d’entraînements pré-UNICON.
J’en ai profité pour relire un peu le sujet.
En voyant que la notion de nécessité de concentration revenait souvent, même si c’est logique pour la plupart d’entre nous, je voulais rappeler qu’on a besoin de se concentrer dès qu’on apprend quelque chose de nouveau (surtout à monocycle !). Je suppose que quand ça fait longtemps qu’on fait du mono, on finit par se déshabituer à la difficulté. Par exemple, le coast ça demande au moins autant voire plus de concentration et visiblement c’est pas l’argument qui revient le plus pour définir la difficulté de l’apprentissage…
Sinon ce midi, j’ai fait un tour sur le circuit du record de l’heure en 36S150mm avec les pédales auto. Avec la bosse, j’avais peur de ne pas faire mieux qu’en 29" ou en 32" (où il n’y avait pas vraiment de différence). J’avais tord !
Sur 10km, j’ai tenu 28,6km/h de moyenne et une vitesse max à 39,2km/h. (alors que ma meilleure performance sur ce circuit était 27,7km/h de moy, avec un max à 34,6km/h, pour le temps ça fait environ 35 sec de mieux !).
Pour ce faire, j’ai passé la bosse en enlevant la vitesse juste avant les ralentisseurs.
J’espère progressé assez vite (physiquement et techniquement) pour ressayer les manivelles de 140mm (je suppose que c’est un peu mieux que celles de 150mm sur un circuit court tout plat, tout lisse où il y a la possibilité de prendre l’aspiration de quelqu’un…le 10K de l’UNICON quoi ! )
J’aimerais bien tester une boucle de 10km bitumée toute plate sans voiture pour être en condition mais c’est pas simple à trouver !
Sur 10km, j’ai tenu 28,6km/h de moyenne et une vitesse max à 39,2km/h
Ouah balaise (seul, avec une côte, le revêtement pourri, le rétrécissement en haut et le désenclenchement) ! Tu es dans les meilleurs là. Et Christopher avait fait le 10 km en standard à Montréal…
je voulais rappeler qu’on a besoin de se concentrer dès qu’on apprend quelque chose de nouveau
C’est ce que j’ai expliqué à la formation DIS : L’équilibration se fait par automatisation : passage d’une action volontaire et consciente du cerveau à une action automatique et inconsciente (…)
140
137 ?
J’aimerais bien tester une boucle de 10km bitumée toute plate sans voiture pour être en condition mais c’est pas simple à trouver !
Non pas facile à trouver… Mais ne cherche pas trop à faire la course avant la course. Bosse aussi l’endurance, les départs, les virages, les relances. J’ai arrêté d’essayer de prendre de la confiance en faisant des chronos à l’entraînement, c’était l’inverse qui m’arrivait et en course je vais souvent plus vite qu’aux meilleurs entraînements.
Je suis allé (26S/125) sur la voie verte Ducey-Saint Hilaire du Harcouët (50) : 20 km de faux plat montant puis retour. Mais il y a des barrières et des traversées de route.
Je suis aussi allé (26S/137) sur la voie verte Vitré-Moutiers : 20 km aussi et retour, c’est encore pire au niveau barrières !
Le 26S a sa manivelle droite desserrée, je vais devoir sévir.
Je suis retourné vers le frein à patin HS33 pour le 36S, pour les roues plus petites je préfère le disque mais les patins ça freine bien en 36… ouais je copie sur Martin et alors ??
Pour ce qui est des 10k, ce n’est pas seulement pour me mettre en condition de compet’ mais également parce que je trouve cet effort très bénéfique. J’arrive à vraiment me défoncer sur cette distance, à faire des virages à fond, à passer sur les sols de toute qualité à fond. Cette distance relativement courte oblige à relancer à fond après chaque perte de vitesse, etc. Cela dit, des entraînements de 20km pourraient également être bénéfiques mais je sais que pour le moment, je ne peux pas tenir cette distance à fond et par conséquent l’intérêt technique me parait moindre. Ça fait relativement peu de temps que je roule en 36S, et je considère que pour l’instant j’ai autant besoin d’entraînement physique et technique, pour bien acquérir les automatismes en 36S.
Mais tu fais bien de parler du départ, car je n’ai pas encore travaillé cela même si je l’ai prévu… c’est ma grooooosse lacune… J’ai l’impression que si j’arrive à bondir dès le départ et accrocher la bonne roue, ça peut faire toute la différence ! (à 30km/h il semblerait que l’aspiration permette de préserver jusqu’à 20% d’énergie, ce qui en théorie permettrait de suivre Martin même en étant moins fort quoi ! et à mono c’est pas aussi facile qu’à qu’en vélo pour attaquer (distancer les poursuivant)).
J’essaie de faire un 10k au moins 1 jour sur 2 (voire 2 sur 2 !), enfin hier j’ai pas fait de 10k mais je suis allé faire un tour de 25km. Pour le pont de 4 jours, je pensais faire l’aller-retour à Saint-Malo en 36S, mais j’ai un cadeau d’anniv fragile à transporter… va falloir faire un choix
Mon entraînement me semble pas si mal, j’ai encore fait 19 sec de mieux qu’avant-hier pour une moyenne à 28,96km/h. Je crois que je tiens le prochain objectif ! 20min53sec pour 10,08km (5 tours + la ligne droite entre la fin de la montée et l’entrée du campus nord-ouest) d’après mon compteur.
En plus, il faut dire qu’il y avait des bagnoles, il pleuvait, il y a des travaux qui obligent à faire un détour au niveau du parking (là où on avait déplacé les plots en béton pour le record de l’heure) et il y a même une ligne de bus avec un arrêt dans le campus !!! (j’en ai vu passé 4 ou 5!)
Je me sens évidemment de mieux en mieux, et je n’ai pas enlevé la vitesse dans la côte sur le dernier tour. D’ici une semaine, peut être que je ferais les 10km enclenché.
Si je ne me blesse pas d’ici le jour J et que je continue sur ma lancée, je pense que j’ai mes chances ! Il faut savoir prendre des risques